Inspiration

Désencombrer la maison avant le temps des fêtes!

Par Marilou

Vers la fin de ma grossesse, j’ai commencé à m’intéresser de manière un peu plus poussée à l’art du désencombrement et du rangement. Un monde s’est alors ouvert à moi ainsi qu’un nouveau mode de vie.

En observant et en discutant avec mon entourage, je me suis bien rendu compte qu’une très grande majorité de gens se sentent mieux lorsque leur espace de vie est organisé, épuré et désencombré. C’est comme si le fait que notre maison respire nous permettait de mieux respirer, nous aussi.

À l’approche des fêtes, j’ai pensé partager avec vous les petits trucs que j’ai recueillis dans les derniers mois et qui m’aident dans mon objectif de vivre dans un univers désencombré et sans flafla.

NE GARDER QUE L’ESSENTIEL

Avant d’en arriver au point tellement satisfaisant où tout ce qui se trouve dans la maison est utile (pas de pièces, de tiroirs ou de placards submergés de choses qu’on n’utilise jamais), je me suis mise en tête que je devais me départir de tout ce qui était inutile chez moi.

Et j’ai tellement été surprise de voir à quel point il y en avait plus que je croyais.

Dans cette catégorie de choses inutiles, j’ai inclus toute la pollution visuelle qu’on garde « au cas où ça servirait », mais qu’on n’utilise jamais; les cadeaux plus ou moins à notre goût qu’on a reçus, mais desquels on n’ose pas se départir par culpabilité; les vêtements trop petits ou trop grands qu’on ne porte évidemment pas; ou encore les vêtements qu’on trouve laids, mais qu’on conserve pour dormir.

Je suis passée à l’acte assez drastiquement pour ne garder que ce que je suis contente d’avoir et que ce qui me sert réellement. Le reste, aussi bien l’offrir à des gens qui en profiteront plus que moi.

Je dois dire aussi que ce grand ménage a eu un impact positif sur ma manière de consommer. Je suis plus consciente et ça fait en sorte que j’achète moins, mais mieux.

Durant ce processus de tri tout de même déchirant, j’ai réservé un petit endroit dans ma maison pour y mettre TEMPORAIREMENT les objets qui ont une valeur sentimentale, ceux pour lesquels je ne pouvais pas décider du sort sur-le-champ. Ça permet de ne pas ralentir le rythme du désencombrement et ça nous assure qu’on ne sera pas trop impulsif, ce qui pourrait nous causer des regrets.

UN PETIT COIN À LA FOIS

Étant une personne très occupée et souvent interrompue (#viedemère), la méthode qui fonctionne le mieux pour moi est de m’attaquer à des petits coins à la fois ou à des sujets précis. Par exemple, un soir, avec une petite heure devant moi, je pouvais entreprendre le désencombrement d’un seul tiroir ou encore des livres de la maison (souvent éparpillés un peu dans chaque pièce).

En gros, je voulais être en mesure de toujours terminer ce que je commençais pour rester motivée et voir l’évolution. Ça fait en sorte qu’on a souvent plus hâte d’entreprendre le prochain petit coin.

Puis, comme par magie, on finit par désencombrer et épurer la maison au complet, une étape à la fois.

INFORMATISER NOS VIES

La paperasse est possiblement l’une des choses qui s’accumulent le plus rapidement chez moi. Il y a du courrier, des factures, des enveloppes et des dossiers un peu partout, et ça me rend folle.

J’ai commencé à contacter chaque entreprise ou institution avec qui je suis en contact régulièrement afin de leur demander des relevés numérisés. Déjà, je vois mon courrier réduit de moitié ou presque.

J’ai également commencé à numériser mes documents pour avoir des copies accessibles, puis à ranger au même endroit tous les originaux dont je ne peux pas me débarrasser.

LES MEUBLES ET LE MÉNAGE

Tout ce désencombrement fait souvent en sorte que des meubles se retrouvent finalement vides et sans utilité parce qu’ils ne contenaient que des choses futiles. Et c’est très bien ainsi.

Personnellement, je me suis départie de quelques meubles déjà (et je n’ai pas terminé), et malgré l’énorme quantité de choses que j’ai données, je me rends compte que je ne manque de rien. C’est incroyable de constater à quel point on se submerge pour rien.

Et il y a une chose que je trouve formidable, c’est de voir l’impact que le fait d’avoir moins d’objets a sur le ménage au quotidien. « Moins de bébelles, moins de bordel » est ma nouvelle phrase préférée, et le défi est de ne pas courir racheter du nouveau après un grand ménage.

Il y a d’ailleurs une citation anonyme que j’adore et que j’aime bien lire dans les moments où j’ai une rage de magasinage complètement inutile.